L’Expressionnisme (1945-1960)

Jackson Pollock (1912-1956)

Voici la maturité de l’art instinctif, des peintures faites en une seule fois, parfois rapidement, pour laisser s’échapper l’inconscient sauvage de l’artiste. Absence totale d’une mise en scène des couleurs et des formes, liberté totale au mouvement, sans soucis esthétique, autant d’éléments audacieux qui surprennent encore. Les coulures de peintures de Pollock sont un élément représentatif et connu de cette période. plus de perspective, plus de concret. Il est celui qui a fait l’abstraction de tout, absolument tout.

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Numéro 32 (2.6 x 4.5 mètres)
Jackson Pollock (1950)

Kustsammlung, Dusseldorf



Mark Rothko (1903-1970)

Avec Newman et Reinhardt, Rothko est le chef de file des peintres abstraits américains. Il est connu pour ses abstractions chromatiques des années 50. Il voulait provoquer la méditation et l’absorption. Les dimensions du temps et de l’espace deviennent superflues, et le spectateur est invité à penser, songer...

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Earth and green (Planète terre et vert)
Mark Rothko (1955)
Museum Ludwig, Cologne



Jasper Johns (1930-

Jasper Johns est un précurseur de ce courant artistique ; c’est aussi celui qui a un message politique fort et engagé dans son oeuvre. Il est connu pour sa série de drapeaux américains et de cibles de tirs, qu’on retrouve pendant toute sa carrière. Ce tableau, fait avec des collages de journaux, suggère que l’amérique n’est qu’opinions diverses, mal harmonisées, bâtie sur un terreau mal tassé. Dans son premier “Flag”, Jasper Johns ajoute 4 photos d’identités de lui.

jasper-johnsDrapeau sur blanc et collage
Jasper Johns (1955)

Kunstmuseum Basel, Bâle, Suisse



Roy Linchtenstein (1923-

Roy Lichtenstein se consacre à un morceau de choix dans ce que la culture américaine exporte le mieux et qui impressionne le plus à l’étranger : les “comics”, les bandes dessinées des super-héros (Superman, Batman, Spiderman…). Son personnage favoris est la belle blonde, dans un milieux bourgeois de New York, la ville où tout se passe (et où vit Superman). Il peint des grands formats, avec des parties pointillistes. On voit facilement les points, permettant de rentrer dans l’atmosphère lourde de l’instant figé, souvent futile.
A travers la culture de masse, populaire, Linchtenstein a créé une distance, une seconde vision./ A part ça, vous avez besoin d’une formation en webdesign

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M-Maybe, a girl’s picture
Roy Linchtenstein (1965)

Museum Ludwig, Cologne



Le Photoréalisme (1965-1975)

Le photoréalisme est une réminiscence du pop art, puisqu’il se base sur un détournement de la consommation de masse, mais avec 2 points particuliers : basé sur des photos de presse (une presse qui inonde le quotidien des années 70), et avec un regard cru et direct sur la réalité. Ici, le contraste violent entre l’actualité futile de miss america et un fait divers au vitenam qui a choqué toute la planète : l’exécution sommaire d’un jeune vientnamien par un soldat américain, dans la rue.
voir
Wolf Vostel 


La peinture Figurative (depuis 1970)

Inspiré du photo-réalisme des journalistes, avec Edouard Hooper comme précurseur, la peinture figurative donne à des vues familières un éclairage nouveau. C’est aussi une vision artistique ancré dans le quotidien.
voir Xavier Veilhan


Francis Bacon (1909-1992)

Francis Bacon peignait comme s’il voyait sous la peau des personnages. Les visages déformés ressemblent plus à des amas de cellules, qui refusent de rester en place et bougent. Ici, le visage semble fuir le regard du peintre, d’abord sur le siège, en ouvrant la porte, puis dans l’entrebaillement, mais trop tard, il est figé dans le cadre du tableau.

francis_bacon_three_studies_of_isabel_rawsthorneTrois études d’Isabel rawsthorne
Francis Bacon (1967)

Nationalgalerie, Berlin