Richard Wagner, 1813-1883,

(Allemand.)Né à Leipzig, il se passionne pour la littérature et le théâtre, et vient à la musique par la suite, en autodidacte. Il devient chef d’orchestre à Riga en 1837. Il y présente son opéra “Rienzi” en 1840. Puis il dirige ses œuvres à Londres et Paris et rentre en Allemagne et devient maître de chapelle à la cour de Dresde. Il y reste 7 ans. Puis il publie un pamphlet politique “L’art et la Révolution” et défile contre le pouvoir de la Prusse. Poursuivi pour terrorisme, il s’enfuit à Weimar, chez Franz Liszt, puis à Zurich. Il y fonde les bases d’un “art nouveau total”, et compose ses plus grands opéras. Puis il voyage beaucoup et monte “Tannhauser” à Paris, qui soulève un scandale. Il a des difficultés financières, puis rencontre en 1864 Louis II de Bavière, un roi attardé. Son nouveau mécène lui paye tout ses caprices d’une vie mondaine, allant jusqu’à bâtir son opéra de Bayreuth. Wagner y a vécu jusqu’à sa mort, comptant autant d’admirateurs que d’ennemis.

Indispensable : La Walkyrie, le vaisseau fantôme, ouvertures et préludes, Tristan et Isolde.


Giuseppe Verdi, 1813-1901,

(Italien.)Issu d’un milieu très pauvre, il a toutes les peines du monde à accéder à des leçons de musiques et à un public mondain, ce qui lui donne une rancune profonde pour la bourgeoisie. A 15 ans, il compose ses premières œuvres. Il devient en 1836 claveciniste dans l’orchestre de la Scala de Milan. Il y présente son premier opéra en 1839, “Oberto conte di San Bonifacio”, qui remporte un succès relatif. Le deuxième est boudé par le public. Puis sa femme meurt, ainsi que ses 2 enfants. Il connaît une période de déprime, puis remporte un franc succès avec “Nabucodonosor”, en 1842. Puis il rencontre Piave, un auteur, avec qui il écrira beaucoup de succès : “Macbeth” en 1847, le “Touvère”, “Rigoletto”, et la “Traviata”, de 1851 à 1853. Puis il travaille aux théories d’un nouvel opéra, change de style, et compose Aïda en 1871. Réfugié dans sa propriété de Sant’Agata, où il compose ses derniers chefs d’œuvre, également basés sur Schakespeare : “Otello” en 1887 et “Falstaff” en 1893. Toute son œuvre est vite prébiscitée par le public italien, et est parsemé de messages politiques sociaux./ A part ça, vous avez besoin d’une formation en marketing digital ? 

Indispensable : Requiem, Aïda, Don Carlo, la Traviata, le Trouvère, Otello, œuvres et préludes.