Cinéma muet américain David Work Griffith (1875-1948) Mack Sennet (1880-1960) Charlie Chaplin (1889-1977) Eric Von Stroheim (1885-1957) Robert Flaherty (1884-1951)
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“Les rapaces”, d’Erick Von Stroheim, en 1924. | pas conscience du vide », disait Marcel Marceau. Ses vêtements (chapeau melon et redingote) montrent qu’il veut relever son niveau social, mais il n’y parvient jamais, ce qui le rend humain, attendrissant, proche des préoccupations de sont public. Puis il tourne « L’opinion publique » en 1923, et 100 autres histoires de Charlot… Le cinéma parlant apparaît en 1923, mais Chaplin a du mal à s’y mettre, car son personnage est basé sur la gestuelle du corps. Il ne doit pas parler. Son premier film partiellement sonore est « Les temps modernes », en 1936. Son premier parlant est « Le Dictateur », en 1941. Ce film est tourné en secret car il reçoit des menaces de mort des nazis d’Hollywood. « Les feux de la rampe », en 1952, qui sera son testament. On y voit un vieux Charlot déprimé et fatigué, à qui une jeune comédienne redonne goût à la vie. Puis il se retire à Veuvet, en Suisse, et meurt en 1977, à 88 ans. Sa vie est bien retracée dans « Chaplin ». D’autres comiques ont marqué le cinéma américain, mais n’ont pas su s’adapter au sonore : Buster Keaton, Arold Loyd et Max Davidson. Laurel et Hardy lancent un style qui aura beaucoup d’avenir au cinéma : le couple complémentaire et opposé. Chacun se moque de l’autre. Robert Flaherty se consacre aux documentaires. Il tourne « Nanouk », un reportage sur les eswuimaux, en 1922 et « Tabou » en 1934, avec son ami Murnau, et « Louisiana Story » en 1947, commandé par la Standard Oil. Erick Von Stroheim naît en 1885 à Vienne. Il s’appelle en réalité Erick Stroheim, d’une famille juive pauvre, mais aurait rêvé être un aristocrate et est fasciné par les uniformes. Immigrant de la première vague aux Etats Unis, il fait des petits travaux : garde-meuble, vendeur, livreur, puis apparaît comme figurant dans « Intolérance », de Griffith, est devient son 4e assistant réalisateur. Puis il tourne : « Blind Husband », en 1919, et « The devil Passparties » en 1920. Ces deux films ont beaucoup de succès. Il lance les films dont les budgets sont des records. Pendant le tournage de « Foolishes Wives », en 1921, le budget est affiché en grande lettres lumineuses sur l’Empire State Building, à New York, et augmente de jour en jour. Il manipule les oppositions de clair et obscur et utilise beaucoup les plongées et contre-plongée. On voit souvent le plafond des pièces. En 1924, il tourne son meilleur film : « Greed » (les rapaces), produit par Sam Goldwyn, qui fondra la MGM. Ce premier montage de Stroheim dure 12 heures. Il consent à le réduire à 5 heures. Goldwyn s’en empare et fait une version de 2 heures. Puis Von Stroheim tourne : « La veuve joyeuse » en 1925, « La symphonie nuptiale » en 1927 et « La reine Kelly » en 1928, avec le producteur Joseph Kennedy, le père de John F Kennedy. Il joue dans « La grande illusion », de Jean Renoir, en 1937. Stroheim meurt en 1957, à 72 ans. « Sunset Boulevard », de Billie Wilder, en 1951, retrace bien toute cette époque et la vie de tout ces acteurs. / A part ça, vous avez besoin d’une formation en e.commerce ? |
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